Mon histoire
La foudre de la grâce divine. Une saveur de fleurs célestes qui est le cadeau de la femme sainte. Il traverse tout ton corps, cellule après cellule, il brûle tout dans son passage, d’un feu de lumière invisible, d’une autre dimension. Tout brûle, tout est chaleur. Un ajustement intime et subtil, rien ne reste comme avant. Il reste quelque chose après son passage, des séquelles physiques dans le corps physique. Intimement c’est le vide, le néant, car tout est anéanti après son passage, tout est transformé en puissance, tout n’est pas révélé dans les premiers instants. Le chemin pourtant est tracé, la voie est claire. L’abandon complet, la confiance absolue, la foi totale dans ta destinée indiqueront la direction, les pas, les mots, les moments. À partir de cet instant, tout brûle dans tes cellules, le don d’un feu, d’une foudre ont été ton cadeau, ta récompense pour ce chemin qui s’ouvre et qui se dirige vers toi. Dans une rencontre réciproque de deux énergies célestes.
Extrait d’une canalisation de l’énergie de Marie Madeleine
09 mai 2023, dans la grotte de Marie Madeleine à la Sainte Baume, France
C’était au printemps 2014, lorsqu’à la recherche d’un groupe de méditation auquel me joindre, que j’ai croisé le chemin de Isabelle Muller et de Les Voies de l’Intuition (https://www.lesvoiesdelintuition.ch/). C’est ici que j’ai commencé un long processus de découverte de mon intériorité et de cet instrument fabuleux qu’est l’écriture intuitive. Lors des ateliers organisés par Isabelle, je me surprenais de voir tout le monde écrire, recevoir de longs textes de leurs guides ou de leurs êtres chers. Or moi, ma seule et unique réussite en écriture intuitive a été la suivante, lors de mon premier essai : la vision d’une grotte, la vision de moi-même et du cœur christique dans ma poitrine et le mot « transe ». Ensuite, plus rien jusqu’à novembre 2022.
Pendant ces huit ans de « silence », je me suis beaucoup cherchée et questionnée. J’ai étudié le Tarot de Marseille et ma passion pour ce jeu m’a permis de l’utiliser d’une façon personnelle que j’ai appelé le « Tarot maïeutique ».
« La Lune » est ton intuition qui chuchote à ton oreille. Ta voix cachée, telle une gestation secrète et mystérieuse. Elle est en vérité ta propre guidance, que tu peux suivre comme une étoile pour trouver ton chemin.
Dans cette optique j’ai utilisé le Tarot. Non dans un but de voyance, mais comme accompagnement pour aider le consultant à exprimer les vérités et les connaissances qu’il portait déjà en lui. Il ne s’agissait donc pas de prédictions proprement dites, mais de lectures des énergies du moment et de suggestions de directions possibles, laissant ainsi le consultant maître de sa vie et de son destin.
Au fur et à mesure que j’ai avancé le long de mon chemin, mon intérêt pour le Tarot s’est progressivement éteint, car une petite voix à l’intérieur de moi me disait que ma voie était ailleurs. J’ai tout arrêté et mes multiples jeux de Tarots, des plus communs au plus rares, sont restés renfermés dans un tiroir.
Résignée à ne jamais réussir à découvrir mon destin intime, le 10 novembre 2022, lors d’un voyage en train en direction de Milan, je sors un cahier vierge, avec l’intention de rédiger un journal intime destiné à mon fils à son âge adulte. Ce journal intime n’a jamais vu le jour, car de façon totalement inattendue, j’ai commencé à écrire les messages des êtres de lumière.
Le moment présent, ce que ton cœur recherche. Au plus profond du profond, dans le labyrinthe de l’âme, c’est là et il attend. Une mer profonde, où tout semble obscur. Au plus profond, il y a une graine dorée qui pulse. Tes mains en prière, qui prient-elles ? Ce sont des mains pour recevoir, ouvre-les ! (…) Comme Jésus te l’a appris, ouvre tes mains pour accueillir, c’est maintenant, c’est urgent. Embrasse-les, fais-les vibrer de cette vibration qui vient de ton cœur et qui touche ton cœur. C’est ton destin. (…) Ils se placeront derrière toi, tel un mur, et ils seront nombreux, de tout âge. Ils ne bougeront pas, comme une armée d’âmes impossible à outrepasser. Tu seras là au milieu, toute petite, accroupie, tu l’auras dans tes bras ce fils et tu le libéreras du mal. Ce fils, nous le sommes tous, mais un l’est en particulier. C’est un don d’amour au-delà de l’humain que l’on te demande.
Extrait de ma première canalisation
10 novembre 2022
J’ai appelé immédiatement Isabelle : « Isabelle, qu’est- ce qui m’arrive ? ». Je me souviens encore la voix de mon amie, à l’autre bout du fil, me dire : « C’est magnifique, je te l’avais dit qu’un jour tu écrirais ! ».
À partir de cet instant, ce canal qui s’est ouvert en moi ne s’est plus refermé. Il a connu des étapes fondamentales, des moments clé qui ont marqué à jamais mon existence terrestre et subtile. En mai 2023, avec Isabelle j’ai participé à une retraite-pèlerinage sur les pas de Marie Madeleine à la Sainte Baume, en France. Je ne connaissais pas le contenu ni le programme de la retraite. Prise par le rythme soutenu de ma vie d’architecte, de maman et de sportive, je n’avais même pas pris le temps de lire les documents lors de mon inscription à ce voyage. « Les photos de l’endroit me plaisent, j’y vais ». C’est ainsi, sur un coup de tête, que j’ai dit « oui » à ce pèlerinage. Quelques semaines plus tard, j’ai commencé à avoir des visions de la grotte, de moi, de la personne qui organisait le pèlerinage. « Francesca, tu fabules, c’est n’importe quoi ! ». À ce moment-là, je n’étais pas consciente du bouleversement intérieur que j’allais connaître sur les lieux de vie de Marie Madeleine.
Juste avant de rentrer dans sa grotte, j’ai été prise par des tremblement extrêmement intenses, qui m’empêchaient d’être debout, de parler, d’entreprendre une quelconque action. La personne qui organisait le pèlerinage et qui avait saisi ce que j’étais en train de vivre, m’a guidée et m’est venue en aide : « Francesca, tu es en train d’intégrer une nouvelle énergie et celle-ci modifie progressivement toutes tes structures ». Dans un état second, je commence à revivre des souvenirs d’il y a 2000 ans, des souvenirs de Madeleine et de Jésus, ensemble. « Ne m’abandonne pas, ne m’abandonne pas cette fois-ci ». En revivant à l’intérieur de moi cette scène d’adieu d’il y a 2000 ans, dans un mélange de passé et de présent, j’ai aussi compris les raisons des huit ans de silence et de ma toute première expérience de canalisation en 2014 : la vision d’une grotte, la vision du cœur christique dans ma poitrine et le mot « transe ». Comme me l’expliquait le message reçu une fois rentrée dans la grotte, je venais de recevoir le « foudre de la grâce divine », un feu de lumière qui avait brûlé en moi toutes mes cellules, en transformant tout à son passage.
Cette expérience a marqué ma vie à jamais et elle m’a permis de mieux comprendre qui j’ai toujours été, sans en être consciente. Je me suis rappelée de moi, enfant solitaire, qui demandait pouvoir aller me recueillir dans la chapelle de l’école, plutôt que d’aller jouer dans la cour avec les copains. De mes lectures sur les biographies des saints, alors que mes camarades choisissaient les princesses et les pirates. Des jours où, dans la chapelle de mon école, je voyais la fresque de Jésus bouger en ouvrant sa toge pour mieux me montrer son cœur resplendissant. Je me suis rappelée de tout cela, ainsi que du sentiment de malaise vis-à-vis du regard des autres, de ma décision consciente, vers mes 10 ans, de mettre ma spiritualité de côté pour ne pas être mise à l’écart par la société.
À partir de ce 9 mai 2023 à la grotte de la Sainte Baume, un chemin s’est ouvert à moi, un chemin sur lequel je choisis humblement de marcher tous les jours et dans lequel l’énergie de Marie Madeleine me traverse, me livre des messages de sagesse, parfois des souvenirs de son existence terrestre. Les états de transe sont devenus un accompagnement régulier, tout comme ce lien avec l’énergie mariale représente aujourd’hui un pilier dans ma vie.
Je suis la vérité, je suis le sens caché, je suis la lumière derrière toute chose. (…) J’ai posé ma grâce en toi, comme toi tu as consacré ton cœur à ma lumière, à sanctifier mon souvenir. Dans la douceur, la beauté, avance. Tu es guidée, et moi, Marie, je suis ta protectrice et ton étoile polaire. (…).
Extrait d’une canalisation de l’énergie de Marie Madeleine
01 juin 2023
DE L’ÉNERGIE MARIALE AUX ÉNERGIES PRIMORDIALES
L’été 2024 a marqué pour moi une nouvelle remise en question. Je me sens perdue, chamboulée, comme si tout mon cheminement avec l’énergie mariale devenait soudainement en contradiction avec cette nouvelle forme d’énergie qui s’impose à moi. Encore la même question qui revient en boucle. «Qui suis-je?». Je reste muette car moi-même je ne saurais pas définir, je ne saurais pas contenir, je ne saurais pas saisir.
En mai 2024, tout juste un an jour pour jour après mon grand «choc» devant la grotte de Marie Madeleine à la Sainte Baume, je me retrouve par hasard dans un marché artisanal dans le village de Bex. Je m’approche à un stand tenu par un monsieur qui réalise des tambours chamaniques. Malgré mes convictions et mon mépris catégorique pour le «chamane blanc», immédiatement au son du tambour mes jambes se raidissent, je ressens l’énergie de la transe qui commence à monter dans mes jambes. Je me reconnecte soudainement à des anciennes mémoires et je commence mon récit: « Je me trouve dans une région au froid très intense et très sec, une région située entre la Sibérie et la Mongolie. Je suis dans une sorte de tente circulaire, avec un grand œil central qui fait rentrer la lumière zénithale dans la pièce. (…)».
J’assiste et je décrits dans les détails un rituel de passation et une information surgit depuis l’intérieur de moi: « Le rôle du tambour est celui d’aider à se connecter aux différents mondes, il est le trait d’union entre les battements de ton cœur et les autres dimensions». En ce moment précis j’ai juste envie de me cacher, de devenir invisible et toute petite, je me sens incapable de prendre l’initiative de quitter ce lieu. Je continue ma promenade et je me retrouve dans une enceinte circulaire faite en branches d’arbres, où un monsieur bizarrement vêtu me propose de m’asseoir et d’écouter son tambour. À nouveau, au troisième battement du tambour, tout mon corps est secouée par une transe extrêmement puissante. Je suis à deux doigts de casser l’enceinte en bois. Je suis «moi» mais mon visage est caché derrière un masque mi-ajouré, un masque fait par de petites lanières verticales.
Il y un feu, il y a le tambour, je porte une tenue étrange, je fais une danse bizarre qui ressemble à de petits sauts et surtout, des sons indescriptibles, entre l’humain, l’animal et le tribal sortent de ma bouche. De manière inexplicable, exactement au dernier battement du tambour la transe s’arrête soudainement. Un mélange de honte, de panique, de peur du jugement m’envahissent. J’étais «moi», j’étais en transe devant tous ces gens, j’étais à nu et je ne pouvais pas me défendre. Tout est trop pour moi, tout est trop grand, trop puissant et moi. Une fois rentrée à la maison, je pleure, je pleure tous les jours car je ne sais plus rien.
Deux semaines plus tard, je me retrouve chez Isabelle qui me propose de voir son tambour chamanique. Je le prends dans mes mains et dans l’espace de quelques secondes mes yeux se ferment, je ne suis plus là. Ma bouche se déforme, mes mains deviennent des griffes que j’essaie de planter sur la table. Des sons puissants d’animal sortent de ma bouche.
Avec les yeux fermés, je me vois ours, je suis l’ours, je suis dans une forêt et je me lève en toute puissance. Isabelle enlève tout ce qui se trouve autour de moi, elle craint que je puisse même soulever la table. Finalement l’ours se calme, je me calme et j’ai la gorge qui gratte à cause de ses sons auxquels elle n’est pas habituée. J’ouvre les yeux, je ne sais pas quoi dire et visiblement Isabelle non plus.
Je suis au bord des larmes. « Qui suis-je? ». Toujours, sans réponse. Les semaines suivantes je pleure sans arrêt, la honte, la gêne, le sentiment de vouloir me cacher me dominent. Je ne sais plus rien, je suis perdue. Dans cette grande confusion, incapable de trouver des réponses avec mon intellect, je demande, je demande à plus grand, je m’adresse à ma Madeleine qui je sais, ne m’abandonnera jamais.
Progressivement et avec beaucoup de réticences liées à mes jugements sur le «chamane blanc », j’ai ouvert la porte à cette nouvelle dimension qui m’a été présentée comme une continuité avec l’énergie christique et l’énergie mariale. Petit à petit je me suis laissée guider et j’ai découvert que lorsque je me mets en connexion, je voyage le long d’un bâton symbolique. Parfois je monte tout en haut de ce bâton, dans les sphères célestes de l’énergie mariale et dans les galaxies; parfois c’est l’esprit de l’animal qui l’emporte et je navigue vers les énergies primordiales, je voyage dans les dimensions tout aussi sacrées qui se trouvent au centre de la Terre. Et dans les méandres de la Terre j’ai appris à me connecter, à me laisser traverser et à offrir mon corps tout entier, ma voix et ma plume.
C’est ainsi que j’ai eu accès aux mémoires, c’est ainsi que mes mains ont été guidées, c’est ainsi que les protocoles m’ont été transmis et que je continue à œuvrer en tant qu’instrument à la fois de l’énergie mariale et de l’énergie de la Terre-Mère.
Une ultérieure preuve du multiple qui n’est rien d’autre que la même expression du UN.
Pour en savoir plus sur mon évolution dans le channeling avec l’énergie de Marie Madeleine et l’énergie mariale, je t’invite à regarde cette video que j’ai postée sur ma chaîne youtube La sagesse de Maia :